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Objectif Bio pour Jean-Marie
Depuis que l’on annonce l’arrivée de l’irrigation à La Flotte dès cette année et à Sainte-Marie en 2014, les candidats à l’obtention de terres agricoles se signalent auprès des mairies. Certains, déjà exploitants dans d’autres communes de l’île, le font de peur que la nappe phréatique qu’ils sollicitent ne leur suffise plus ; d’autres, voyant la fulgurante ascension de l’entreprise Léa Nature jugent le moment opportun de se lancer dans la production de plantes médicinales.
De la Trézence à Ré
Quant à Jean-Marie Prybis son intention est de faire de la pomme de terre et du maraîchage bio. Déjà exploitant depuis 2011 de 5 hectares d’anciennes prairies passées en cultures maraîchères bio situées sur la commune de Puyrolland dans le bassin de la Trézence, il compte reconvertir une parcelle de 3 hectares de maïs pour y cultiver des haricots blancs secs pour le compte de la CORAB.
Toutes les parcelles mises en culture sont la propriété du département, faites de terres argileuses, lourdes et froides, très fertiles.
Pourquoi l’île de Ré ?

substitution pour l’irrigation
« Les 2,5 ha, d’un seul tenant, que je compte exploiter aux Durancières (face aux Ecuries du Moulin Moreau à La Flotte) seront complémentaires de mes terres de la Trézence. Ces parcelles de terre qui appartiennent dans leur grande majorité au département et quelques unes à des propriétaires privés sont sableuses, légères et chaudes, idéales pour produire de la pomme de terre bio, et pour planter de façon précoce ». Le défrichage de quelques pins et chênes verts terminé, Jean-Marie Prybis a commencé à semer ses pommes de terre, avec un peu de retard compte tenu de conditions météorologiques très humides, il y a tout juste une semaine. « Comme l’eau n’arrivera pas de suite sur les parcelles, il me fallait planter tôt pour que sur la fin du cycle les tubercules ne souffrent pas trop du sec. »
Avant de se lancer dans le maraîchage bio en 2014, quand l’irrigation sera fonctionnelle et que la qualité de l’eau sera irréprochable, c’est-à-dire de qualité A, Jean-Marie se concentrera sur la production de variétés de pommes de terre à chair ferme (gourmandine et nicola essentiellement) à partir de plans en provenance de producteurs bio bretons ou hollandais. « Pour les amendements, avec les Écuries du Moulin Moreau en face, le fumier de cheval fera l’affaire. Quant au traitement, la bouillie bordelaise conviendra parfaitement. »
Très respectueux de l’environnement, pour faire face à l’interdiction de brûler, Jean-Marie Prybis a envisagé la technique du BRF (bois raméal fragmenté) afin d’intégrer les résidus de broyage au sol de façon à réinstaller l’activité biologique mise à mal par le labour
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